25 janvier 2017
360 pages
7,99 € – Ebook / 20,00 € – Broché
Par amour, n’importe quel être humain peut se surpasser. On tient debout, pour l’autre plus encore que pour soi-même.
On se retrouve plongé au Havre, sous l’occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale et on y a suit ce qui aurait pu être une famille formidable, sans toutes ces horreurs.
On se doute que ça ne va pas être drôle, pourtant on se surprend à sourire quelquefois. Ce n’est pas larmoyant pour autant, c’est juste… juste. La vérité, notre passé, l’ignominie et la bêtise humaine qu’on nous met encore une fois sous les yeux.
J’ai lu beaucoup de romans sur cette période de notre histoire, celui-ci fait partie de mes préférés. On sent tout le travail de recherche mené par l’auteure pour nous livrer un récit cohérent et au plus proche de la triste réalité d’alors.
Les descriptions sont très (trop ?) réalistes, je me suis très facilement transportée dans cette ville assaillie, à renifler les odeurs putrides de la mort, ou celles, douces et florales de l’Algérie (oui, on voyage un peu aussi).
Pourtant, j’ai eu du mal à me plonger dedans au départ, j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs. Heureusement, l’alternance de narrateurs à chaque chapitre a vite fait de donner un rythme fou au récit. J’avoue avoir commencé ce roman sans vraiment savoir de quoi il parlait, en me fiant simplement au titre. J’ai bien fait, parce que c’est bien ce dont cette histoire parle, l’amour…
L’amour fraternel, l’amour maternel, l’amour ‘amoureux’, l’amour de son pays, l’amour amical… On en a sous toutes ses formes. Et c’est la puissance de ces différents types d’amour qui va faire avancer nos personnages, leur faire prendre des décisions, souvent, très difficiles pour s’en sortir et surtout pour faire que les autres s’en sortent.
C’est le premier roman de cette auteure que je lis, certainement pas le dernier.
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